mardi 31 décembre 2013

Meilleurs voeux !!!

« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir.
Et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
….et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil,
et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de résister à l’enlisement,
à l’indifférence,
aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite surtout…
d’ ETRE VOUS. »

Ces quelques vers de Jacques Brel pour exprimer tout ce que je vous souhaite pour 2014 !!!

Merci pour vos visites, vos petits mots, 
votre chaleur humaine et votre fidélité !
Et afin de clôturer 2013, le dernier bouquet cueilli dans mon jardin avec de vraies roses de Noël (hellébores) et la fausse, la petite dernière  qui n'aurait pas résisté à la tempête et qui avait tellement envie qu'on l'appelle aussi "rose de Noël"... voilà qui est fait ! 

dimanche 29 décembre 2013

Cupcakes d'anniversaire

Une de nos filles est née le 25 décembre, il y a 20 ans déjà !!! Un magnifique cadeau de Noël ! Tous les ans, j'essaie donc de faire un petit quelque chose de spécial. Lorsqu'elle était plus petite c'était souvent un village enneigé; cette année, pour ses 20 ans je me suis lancée dans les cupcakes, puisque comme toutes les ados gourmandes, elle baigne dans cette mode qui inonde les magasins de déco. Il faut aussi vous dire que son rêve d'avenir est d'ouvrir un salon de thé !!! J'ai choisi une version très light, à indice glycémique battant toute concurrence puisque ce sont des cupcakes que l'on déguste ... des yeux !
 Eh oui, je viens de me remettre au crochet et donc me remettre à niveau avec tout ce vocabulaire barbare, bride, double bride, maille coulée, maille en l'air...

   Heureusement avec le coton, pas de problème de crème qui dégouline, de blancs qui retombent, de caramel qui brûle, on a tout le temps de relire la recette !!!
Pour une fois, je n'ai pas hésité sur les colorants...
Fraise, framboise, vanille, pistache, chocolat,
mais mon petit chouchou, c'est celui-ci, cassis et citron meringué ! Miam !
La prochaine fois, je mettrai plus de chantilly...

Pour celles qui aimeraient se lancer dans cette version des cupcakes, je l'ai trouvée ici mais je l'ai un peu simplifiée et les cotons utilisés (coton Plassard) correspondent mieux à une jeune fille haute en couleur !



dimanche 15 décembre 2013

Noël à l'école : des maisons de pain d'épices


Une fois n'est pas coutume, l'école ne sera pas buissonnière puisque j'ai décidé de vous montrer les maisons de pain d'épices réalisées pour le marché de Noël de l'école. Réaliser trois maisons avec 20 élèves de 7 et 8 ans, c'est aussi fou  que grimper le Pic du Midi en plein soleil et ça demande autant d'énergie... Mais on s'en est sorti... après un long moment de gros stress car le sucre ne collait pas ! Imaginez 40 yeux qui vous observent, qui n'attendent que ce moment depuis le début de la matinée et que vous risquez de décevoir à cause de cette sacrée colle qui dégouline sur les murs et ne veut pas servir de mortier... Grosse panique (surtout quand ça dure près de 30 minutes). Alors on se calme, on reprend le batteur (qu'il faut aller chercher chez une voisine car ce n'est pas le genre de matériel rangé avec les cahiers) et on fouette à nouveau jusqu'à la consistance désirée. 
Et là miracle, ça colle ! Les bâtisseurs en herbe vont enfin élever les murs et pouvoir décorer leurs maisons, sans se lécher les doigts, il va sans dire ! Moment magique dans une vie d'enseignant ! 

Quand je serai grande, je serai maçon ! 
 Nos maisons ont eu beaucoup de succès, je peux vous l'assurer !

dimanche 13 octobre 2013

Prodigieuses créatures


"Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, 
vous avez tout ce qu'il vous faut"
 Cicéron

Deux jours clouée au lit, la tête dans un étau,  la boîte de mouchoirs sous la main,  exténuée au moindre mouvement... Rien de bien original ni de bien méchant, mais pour moi, par chance, plutôt rare. Heureusement : "Etats grippaux, aussitôt O......o." Me voilà à nouveau en pleine forme ! Pendant ces "deux jours à tuer", deux femmes exceptionnelles m'ont tenue compagnie, Mary Anning et Elizabeth Philpot. Deux jours entre  parenthèses où mon esprit embrumé s'est retrouvé sur la plage de Lyme Régis, sur la côte du Dorset au milieu du XIXème.
Ce livre attendait dans la bibliothèque depuis quelques temps déjà; c'est la couverture très romantique qui m'avait attirée : deux femmes sur une plage, penchées vers le sable, à  la recherche de ...


 liv-37-prodigieuses-creatures (1)


La lecture de la quatrième de couverture m'avait immédiatement interpelée : "Dans les années 1810, à Lyme Regis, sur la côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces "prodigieuses créatures" qui remettent en question les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d'un milieu modeste se heurte à la communauté scientifique, exclusivement composée d'hommes. Elle trouve une alliée en Elizabeth Philpot, vieille fille intelligente et acerbe qui l'accompagne dans ses explorations. Si leur amitié se double de rivalité, elle reste, face à l'hostilité générale, leur meilleure arme.
Avec une finesse qui rappelle Jane Austen, Tracy Chevalier raconte, dans Prodigieuses créatures, l'histoire d'une femme qui, bravant sa condition et sa classe sociale, fait l'une des plus grandes découvertes du XIXème siècle."
Certains penseront "des fossiles, quel ennui...", pour moi, la chercheuse, cueilleuse, chineuse, c'est tout le contraire ! Ce récit  passionnant, nous fait remonter le temps dans une atmosphère que les fans de Jane Austen ne pourront que savourer. C'est un récit à deux voix, le récit d'une belle amitié, raconté par deux femmes très attachantes dont on suit les recherches et les découvertes au pied des falaises, dans les embruns et le froid.  On s'interroge sur la place des femmes dans cette société victorienne et on s'insurge du peu de reconnaissance du milieu scientifique. Car ce roman captivant s'appuie sur des faits historiques, comme la remise en cause très dérangeante de croyances religieuses. C'est le genre de lecture qui ne vous lâche pas, qui vous  donne envie de pousser les recherches, de visiter les lieux, d'aller "voir en vrai", de se rendre dans Le Dorset, de parcourir le Museum d'histoire naturelle de Londres, puis celui de Paris. Vous devenez Mary Anning, la chercheuse de fossiles...
De Tracy Chevalier, j'avais seulement lu "La jeune fille à la perle"  mais je vais vite me rattraper et sans attendre le prochain coup de fatigue !

lundi 12 août 2013

L'émotion du passé

Les gourmandises venaient en dernier dans l'intitulé de mon blog et je ne parle que de cuisine !!! Il est vrai que manger est un passe-temps qui revient très, très, très souvent... D'autant plus souvent que nous sommes nombreux et que les plats disparaissent bien vite. C'est aussi pourquoi je ne présente que de la cuisine simple et à la portée de tout le monde.
Aujourd'hui, changement de registre. Il y a longtemps que je voulais vous parler d'une brocante découverte au printemps, pendant un week-end sous la pluie. Nous envisagions d'aller à Bréhat mais la visibilité n'aurait pas permis de voir à 30 mètres. Il a bien fallu trouver des dérivatifs (souvenez-vous de mon précédent post "addiction"...) et entre deux crêpes au caramel de beurre salé, nous avons arpenté les ruelles de Paimpol sans grande conviction. Et c'est alors que nous l'avons vue : la caverne d'Ali Baba !
 A l'intérieur, imaginez des piles d'assiettes, des montagnes de soupières, des ribambelles de saucières, posées sur des étagères ou à même le sol dans un équilibre précaire. Tout est classé par couleur, par genre,  la vaisselle écrue, les rouges (fans de Digoin passez votre chemin, sinon gare au porte-monnaie), les verts, les bleus... 
 Vous ne savez pas où donner de la tête, les yeux ne suffisent pas, vous voulez tout toucher, soupeser, caresser, mais on peut à peine se faufiler en tenant les sacs bien serrés sinon c'est le désastre !
 Une heure est vite passée et c'est alors que l'on découvre une deuxième salle! Celle-ci est consacrée au linge ancien : du lin, du chanvre, du  kelsch ... Oh ! Misère ! Des piles de draps monogramés, de nappes brodées, des rubans, des dentelles... Dernier luxe, beaucoup de linge teinté par les soins de la passionnée qui tient cette boutique de rêve ! Je n'ai pas osé prendre trop de photos mais je le regrette car vous ne pouvez pas admirer les armoires de linge. Eh bien moi, je dis, vive la pluie qui nous a fait entrer ici ! On n'a pas vu Bréhat mais on a vu la caverne d'Ali Baba !!!
J'ai comme toujours été très sérieuse, j'ai seulement rapporté ce pot qui m'attendait tout seul et que je viens enfin de sortir du paquet pour le poser sur ma nouvelle étagère ! Il est craquant !


 Bréhat ce sera pour l'an prochain et il faudra bien prendre le bateau à ... Paimpol ! En l'attendant, et même s'il ne pleut pas, un petit détour par le "10 rue des patriotes" s'imposera...

mardi 23 juillet 2013

Le parfum de la lavande...

Chaque été, depuis la parution d'un pas à pas très bien fait dans le Marie Claire Idées n° 29 de juin 98 (!) nous réalisons des fusettes de lavande, ce qui permet de parfumer les armoires et les tiroirs tout l'hiver. C'est aussi un petit cadeau apprécié, il suffira de rouler les fusettes entre les mains pour en raviver le parfum. En Provence, où cette technique est répandue depuis des générations, on les appelle aussi bouteilles, quenouilles ou fuseaux et il n'est pas rare de voir les enfants en vendre sur les marchés. (Dans certains magasins, très chics, on vous les vend près de 20 €...) . C'est amusant et très relaxant, car  la lavande a un pouvoir doublement apaisant :  il ne s'agit pas de sauter une brindille sinon vous recommencez tout ! Je connais certains bavards qui y ont perdu  leur latin...
   Il vous faut 38 brins de lavande avec de longues tiges (le nombre ne doit pas être divisible par 4 : 34, 38, 42, 46...) que vous nouez avec l'extrémité d'un ruban de 2,50 m. (Je réutilise les rubans de mes anciennes fusettes après plusieurs années).

Vous retournez les tiges sur les fleurs, une à une, en faisant bien attention de ne pas les casser (les brins doivent être fraîchement cueillis, au bout de 48 h  il vous sera impossible de réaliser cette étape, les brins étant trop secs).
  Vous commencez le tressage en prenant 2 brins à la fois et en serrant (pas trop quand même sinon vous perdriez le côté "bombé" de la fusette).

 

 Lorsque le tressage est terminé (c'est plus difficile à la fin) vous maintenez avec une pince à linge jusqu'au lendemain, car la lavande va sécher et votre tressage deviendra lâche.
  Le lendemain (plusieurs jours, c'est encore mieux) vous retendez le ruban à l'aide d'une aiguille à tricoter, vous enroulez les tiges de façon décorative  puis vous terminez avec un petit noeud.
Si vous n'avez pas sous la main le fameux  Marie Claire Idées, (ce qui peut paraître compréhensible) voici quelques photos de la réalisation. L'article en question est disponible ici car les Editions Marie Claire l'ont réédité dans un best of sur "les fleurs". Je me suis amusée à reproduire la même mise en scène !

vendredi 12 juillet 2013

Plaisirs minuscules


"C'est facile d'écosser les petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s'ouvre, docile, offerte. Quelques-unes moins mûres, sont plus réticentes - une incision de l'ongle de l'index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d'un seul doigt. La dernière est si minuscule. Parfois, on a envie de la croquer. Ce n'est pas bon, un peu amer, mais frais comme la cuisine de onze heures, cuisine de l'eau froide, des légumes épluchés - tout près, contre l'évier, quelque carottes brillent sur un torchon, finissent de sécher. 
Alors on parle à petits coups, et là aussi la musique des mots semble venir de l'intérieur, paisible, familière. De temps en temps, on relève la tête pour regarder l'autre, à la fin d'une phrase; mais l'autre doit garder la tête penchée - c'est le code. On parle de travail, de projets, de fatigue - pas de psychologie. L'écossage des petits pois n'est pas conçu pour expliquer, mais pour suivre le cours, à léger contretemps. Il y en aurait pour cinq minutes, mais c'est bien de prolonger, d'alentir le matin, gousse à gousse, manches retroussées."


Je ne résiste pas à recopier ces lignes de Philippe Delerm auxquelles je pense à chaque fois que je me retrouve avec mon panier de petits pois à écosser. Certains auront retenu "La première gorgée de bière", moi c'est "Aider à écosser les petits pois" ! Il faut un talent inouï pour donner à une tâche aussi simple une telle sensualité...

Dans quinze ans, combien  y aura-t-il encore de sages à qui ce texte parlera, et qui sentiront les grains glisser sous leurs doigts à la lecture de ces quelques mots ? Combien auront attendu la levée des graines, les premières pousses qui s'élèvent vers le ciel, la venue des fleurs, la formation des jeunes gousses jusqu'à la récolte finale au parfum du chèvrefeuille ? C'est si simple d'acheter un sac de petits pois congelés venant tout droit du bout du monde... Séquence mélancolie. C'est si bon d'alentir le temps.



vendredi 21 juin 2013

Aujourd'hui, c'est l'été !

J'ai longtemps hésité  avant d'intituler ce billet : avant... après ... pendant ...la pluie ou ... entre deux averses... Mais après tout, nous sommes le 21 juin !

Décidément, je n'arriverai pas cette année à vous montrer des photos de jardin ensoleillé, voici les 
dernières ...Depuis dimanche, les orages avec épisodes de grêle se succèdent avec violence en laissant 
de gros dégâts. Les gouttières ont peine à faire leur office avec ces trombes d'eau.
 

Un étang s'est formé au milieu de la pelouse. une collègue a même retrouvé des poissons échappés d'une rivière en crue dans son jardin...)
 Les fleurs lorsqu'elles ne sont pas cassées courbent le dos.
 Les rosiers sont dénudés.
 
  Dans la mesure où les seules chaussures de rigueur depuis plusieurs jours
 sont des bottes, je suis bien contente de les avoir choisies jaunes !
 (J'ai au moins ma petite touche de soleil en baissant la tête)

mardi 11 juin 2013

Le charme des épouvantails

"Un jardin sans épouvantail,
c'est comme un trésor sans gardien !"
Paroles de paysan

Quelle initiative charmante que ce concours d'épouvantails sur l'Ile de Tours à Chinon ! Eh oui, l'Ile de Tours se trouve sur la Vienne à ... Chinon !  L'exposition est maintenant terminée mais je vous propose une petite balade à travers ces adorable jardins.



 On emprunte l'unique chemin, celui des jardiniers !
Les hommes de paille ne se laissent pas si facilement approcher...
 Il faut oser affronter des portillons... 

 dignes de protéger ...
 ... des forteresses.
 Les petits jardins sont bucoliques à souhait
 Certains épouvantails (on aimerait tellement dire des épouvantaux) ont l'art du camouflage.
 
 D'autres, ont oublié leur rôle de gardien et se pavanent sur le chemin.
 Voici l'équilibriste,
regardé d'un oeil étonné par
  le bon-vivant,
  l'institutrice
  aux doigts crochus,

Timide le clown,
  le mélomane,
  l'ébouriffé,

le fatigué,
 le hippie
  la princesse,
  le prince grenouille.

Alors quel est votre préféré ? Voici les miens, tout droits sortis d'un conte merveilleux, parés de leurs plus beaux atours, ils se sont rencontrés dans ce petit jardin qui n'a rien à envier au plus beau des palais !

Ils vivent heureux et auront sans doute beaucoup d'enfants...
 Mais il est temps de quitter l'île non sans un dernier regard.

samedi 25 mai 2013

Avant la pluie...


Ma bonne copine Dominique m'a demandé pourquoi je n'avais encore rien écrit sur le jardin  alors je lui dédie ce premier article et vous présente quelques vues prises aujourd'hui ...

... entre deux averses.

 La  julienne des dames, l'armoise et l'euphorbe sont très vigoureuses.


Je profite des premiers boutons du rosier Abraham Darby car ses roses
très doubles sont si opulentes que la pluie les gâtera.

 Les pois grimpent, grimpent...


 Le purin d'ortie purine...


  Les réserves d'eau attendent le soleil !


Les pieds de tomates végètent, le basilic sous cloche grelotte.









L'oseille rivalise avec sa cousine la rhubarbe...
L'hosta invincible résiste !!!

 Tandis que les derniers plants achetés s'impatientent dans leur pot,
les escargots jouent à saute-mouton !



Il est temps de rentrer se réchauffer... au fait...
c'est bien la Sainte Catherine aujourd'hui ?...

Allez, quelques dictons d'anciens pour se donner du courage :
Mai frais et venteux
Fait l'an plantureux.

En mai la boue
Epis en août.

Quand il pleut en mai
Les vaches ont du lait.